17 juillet, 2006

Mardi 13 juin


On a reculé d’une heure ce matin et on fera de même chaque jour pour se mettre tranquillement à l’heure de la côte est canadienne. Pas de décalage horaire à l’arrivée, c’est toujours ça de gagné. 8h30. On longe la côte est de l’Ecosse, la mer est calme et le ciel clair. Sur le pont extérieur de la timonerie, côté ouest, on se prend le vent en pleine gueule. Mais ça vaut le coup de passer à l’avant. Là, un vrai spectacle attend le passager. Le ballet des peintres, suspendus en l’air sur des balançoires reliées à des cordes elles-mêmes attachées au bastingage, remettant une couche de blanc sur « la tour » du cargo. Dans un équilibre qui rappelle les ouvriers construisant les gratte-ciel new yorkais sur les vielles cartes postales en noir et blanc. Pour être marin, il faut aussi être grimpeur.