17 juillet, 2006

Jeudi 15 juin










Nuit aussi agitée que la précédente au dehors, mais meilleure en ce qui me concerne grâce à deux nouveaux éléments : les bouchons d’oreilles ramenés de la salle des machines et le sommeil perpendiculaire. C’est Jean-Luc qui m’a expliqué l’utilité de la banquette, toujours perpendiculaire au lit dans les cargos. Selon les mouvements du bateau, l’un ou l’autre est plus ou moins confortable. La banquette est en tout cas trop étroite pour passer son temps à rouler d’un bord à l’autre. Le vent est descendu d’un cran. Force 4, me dit Nico à la timonerie. On l’a en pleine face. Les vagues continuent de se fracasser sur l’avant du cargo. On est encore au sud est du Groenland. Dehors, le ciel est moins sombre, mais la houle empêche de marcher droit et fait pencher dangereusement le thé dans la tasse. Je prends une douche, en me tenant à la barre intégrée. L’impression d’être à la maison de retraite avant l’heure.