17 juillet, 2006

Préparatifs avant l'arrivée


7h. On avance plus lentement, 16 nœuds. Trois-Rivières n’est plus très loin. L’effet de la marée ne se fait déjà plus sentir. La brume de chaleur prend la place du brouillard familier, mais laisse enfin voir les berges du fleuve, toutes proches. Des bras de terre peuplés d’arbres et de maisons en bois. Dans notre horizon, le vert remplace progressivement le bleu. Pour échapper au bruit infernal – même la timonerie, à 37 mètres de hauteur par rapport à la salle des machines, est contaminée – il n’y a qu’une solution : la proue. De là-haut, on voit l’équipage enlever les barres de sécurité sur les conteneurs. On croise de plus en plus de cargos, tandis que sur les rives défilent des bois, des usines, et des milliers de cabanes au Canada.