17 juillet, 2006

Dimanche 11 juin


7h45. Réveil un peu douloureux après les bières de la veille. Dans la lumière du matin, le sabord offre une vue large et colorée sur les conteneurs. Combien ? 1600 au maximum, dit le capitaine. Au fur et à mesure que le temps passe, le déchargement du navire est repoussé. Annoncé dimanche matin, puis dimanche après-midi. A 21h, il n’a toujours pas commencé… Le départ est prévu lundi matin.

Doy, un des deux officiers philippins, nous fait visiter le bateau, précise les coins interdits, sauf accord du capitaine. Autant dire que le passager ne maîtrisant pas quelques notions d’anglais se retrouve vite largué. Sans amarres. Les consignes de sécurité - éviter par exemple le pont d’amarrage au départ et à l’arrivée- sont ponctuées d’anecdotes effrayantes. Tel marin dont la jambe a été coupée par un revers brutal de la corde d’amarrage, tel autre qui a perdu l’extrémité d’un doigt pris dans une des lourdes portes du navire.